26 nov. 2011

Les élections en RDC approchent , derniers préparatifs

Pour la deuxième fois depuis la chute de Mobutu Sese Seko, la République démocratique du Congo (RDC) doit élire, le 28 novembre, son président ainsi que sa prochaine Assemblée nationale. La tension monte en RDC à quelques jours du scrutin.

Vendredi dernier, une tentative de coup d'état aurait été déjoué. Selon les quotidiens Le Potentiel et La Prospérité , un coup d' Etat contre le président de la République démocratique du Congo (RDC) et contre certaines institutions du pays a été déjoué avant sa mise en exécution.

Les journaux qui citent des "sources fiables", annoncent que les présumés auteurs du coup seraient des ex-soldats des Forces armées zaïroises de l'ancien président Joseph Mobutu, et de la DSP (Division spéciale présidentielle).

Selon le blog Congo Forum "On nous sert « le complot de Brazzaville » au rythme d’une fois tous les deux ou trois mois et cela commence à bien faire ! Il est à noter que cela se décline en deux versions : celle qui insinue que les autorité de Brazza font preuve d’une complicité coupable, et celle qui tresse une couronne de fleurs à leur coopération fraternelle. On est aujourd’hui dans le second cas et Sassou Nguesso est un brave type."

Nombreux problèmes logistiques
Le déploiement du matériel électoral ne repose pas que sur un ballet aérien. Une fois transféré des 15 centres régionaux aux 200 centres locaux, le matériel doit rejoindre plus de 16.000 centres de vote répartis dans un pays plus vaste que l'Europe de l'Ouest. Lors du précédent scrutin en 2006, plus d'un tiers du matériel avait dû être acheminé en hélicoptères vers des grands dépôts, puis en camions, à vélo, voire en pirogue vers les bureaux», se souvient un agent des Nations unies au Congo. Or, selon un document confidentiel de la Ceni, seuls 14% des bulletins avaient été livrés à bon port lundi dernier.

Mobilisation de moyens aériens importants
La Monusco apportera 43 hélicoptères
l’Afrique du Sud, 4 hélicoptères et 3 avions
L’Angola, 5 hélicoptères
Les Forces armées de la RDC, 5 hélicoptères et deux avions
Les prestataires contractuels de la Ceni, 4 hélicoptères et 15 avions


Aide des Nations Unies
La mission onusienne aura recours à ses sous-contractants pour acheminer du matériel électoral dans les trois cent quatre-vingt-douze sites à accès difficile que la Ceni a identifiés. Il faudrait entre trois à cinq jours pour accéder à chacun de ces sites accéder. «Au-delà de son mandat et des actions qui sont prises, la Monusco a consenti à fournir à la Ceni pour le déploiement du matériel, du carburant. En d’autres termes, tous les camions, tous les avions, affectés au déploiement logistique du matériel seront fournis en carburant par la Monusco», a déclaré un porte-parole

Selon la Monusco, Six bataillons de la PNC ont été formés et un total de15000 personnels de la police ont été formés ou recyclés.


Implication sud-africaine
Selon radio Okapi: Tous les bulletins de vote commandés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en Afrique du Sud sont déjà arrivés. Les derniers lots ont été acheminés par l’armée sud-africaine mardi 22 novembre dans la soirée.

Selon les mêmes sources, Soixante-dix militaires de l’armée sud-africaine sont arrivés, mercredi 23 novembre, à Lubumbashi, capitale du Katanga pour appuyer la sécurisation des élections présidentielle et législatives prévues le lundi 28 novembre 2011. Selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni/Lubumbashi) qui livre cette information, d’autres militaires devraient arriver le jeudi 24 novembre dans la même province. Selon leur plan de déploiement, vingt militaires seront affectés à Kolwezi, vingt autres à Kamina et trente à Lubumbashi. Ces militaires appuieront aussi la Ceni dans le déploiement des matériels électoraux dans les parties les moins accessibles de la province du Katanga.

Don des états-unis
Les États-Unis ont officiellement remis, mardi 15 novembre à Kinshasa, un don d’équipement de protection à la Police nationale congolaise (PNC) pour la sécurisation des élections en République démocratique du Congo (RDC). Le lot constitué des garnitures des bras, d’épaules et des jambes est destiné aux unités de la police d’intervention rapide (PIR). Il est évalué à 500 000 $US, déclare l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en RDC, James Entwistle.


Risque de dérapage
L'ONU a déjà tiré la sonnette d'alarme et entre le 1er novembre 2010 et le 30 septembre 2011, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH**) a documenté 188 violations des droits de l’homme apparemment liées au processus électoral. Ces violations portent le plus souvent atteinte à la liberté d’expression des individus, au droit à l’intégrité physique et au droit à la liberté et à la sécurité de la personne, ainsi qu’au droit de réunion pacifique. Des exemples de violences et d’atteintes à l’ordre public par des militants des partis politiques ont également été constatés.(doc UN)

Selon, l'opposition (UDPS), A la veille des élections du 28 novembre, le Bureau Central de Campagne a constate avec regret que la Commission Electorale Nationale Indépendante, « CENI » ne promeut pas un processus électoral transparent et équitable. Au contraire, la CENI, avec la complicité du pouvoir en place, favorise et entretient des manœuvres frauduleuses pour fausser le jeu électoral.


Quelques centaines d'observateurs pour le Congo
La SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) promet d’envoyer deux cent cinquante observateurs électoraux en RDC pour les élections présidentielle et législatives du 28 novembre.

Mission de l'Union Européenne
L’Union européenne a envoyé une mission d’observation de 146 personnes. Selon,la députée Mariya Nedelcheva qui dirige la mission d’observation de l’Union européenne, Les données recueillies par la mission européenne seront vérifiées sur place et renvoyées à Kinshasa où sera basée son équipe de 10 experts. Le nombre réduit des observateurs européens, par rapport au nombre d’électeurs, sera compensé par leur grande expérience», a-t-elle indiqué.

Le Centre Carter annonce que l’ancien président de la Zambie Rupiah Banda et le vice-président du programme de paix dudit centre Dr John Stremlau seront en RDC à la tête d’une importante délégation de 70 observateurs internationaux des élections venus de 27 nations.

Le bon déroulement de la consultation n'est pas assuré compte tenu du nombre d'observateurs, des problèmes d'acheminements et des risques de fraudes pendant le déroulement du scrutin. De nombreux autres scrutins vont se dérouler en Afrique au cours des prochains mois

28 novembre 2011 : législatives + sénatoriales Égypte
11 décembre 2011 : législatives Côte d’Ivoire
17 Décembre 2011 (report du 23 avril 2011) législatives Gabon (risque report en 2012, boycott de l’opposition)
29 décembre 2011 : Législatives Guinée Conakry (report de Novembre 2011)
26 Février 2012 : présidentielle Sénégal

Ces élections sont autant de RDV délicats pour la communauté internationale , l'Union Africaine car les ressortissants européens sont encore souvent pris pour cible. S i ce n'est pas le cas, les moyens de l'union européenne que représentent les BG 1500 devraient être mis en alerte et prépositionnés pour éviter les menaces à l'encontre des citoyens européens.

12 nov. 2011


Interruption des publications pour quelques jours de repos..

6 nov. 2011


Afflux de blessés libyens dans des hôpitaux occidentaux et...

les nouvelles autorités libyennes évacuent actuellement un grand nombre de blessés dans des pays d'accueil arabes, occidentaux et en Iran.

L'évacuation des blessés et les soins à l'étranger des 3.000 combattants est pris en charge par la Libye sur un fond spécial de quelque 150 millions de dollars. Il s'agit d'une partie des avoirs gelés du régime Kadhafi. Quelque 2.000 combattants ont été emmenés en Tunisie, tandis que d'autres ont été envoyés en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France, en Autriche, au Portugal, en Turquie ou en Jordanie. La liste comprend aussi les Pays-bas, l'Espagne, l'Italie et le Maroc.

France
Dans le cadre du soutien que la France apporte aux nouvelles autorités libyennes, la France a déployé des équipes dans le pays pour soigner les blessés de guerre en renforçant les capacités des hôpitaux libyens. Selon le ministère des affaires étrangères, la France dépêche également à Misrata et en Tunisie, où se trouvent actuellement de nombreux blessés libyens, une équipe médicale qui aura pour mission d'orienter les blessés en fonction des pathologies.

Portugal
Le 30 octobre, un C130 de la force aérienne portugaise a évacué 20 nationaux libyens victimes de la guerre civile. Ceux ci vont être pris en charge par divers hôpitaux militaires de Lisbonne (Estrela et Lumiar). Le ministre de la défense et le CEMA a assisté à l'arrivée des blessés au terminal militaire de Lisbonne. Selon le site de la force aérienne, cette initiative à caractère humanitaire, résulte d'un accord signé entre le ministère de la défense nationale, des affaires étrangères et du CNT. Les blessés resteront 30 jours au Portugal.

Danemark

Le Danemark va de son côté traiter 50 blessés Libyens, les blessés rejoindront aussi le pays par avion C130 médicalisé et seront répartis dans les hôpitaux de Copenhague, Aarhus et Odense.

États-Unis
Un appareil C-17 du 172nd Airlift Wing a transporté aux États-Unis un premier groupe de blessés après un vol de 13 heures depuis la Libye. Selon le communiqué du département d'état: Répondant à une demande du Conseil national de transition libyen (CNT)", les Etats-Unis vont prendre en charge "24 combattants gravement blessés à l'hôpital Spaulding de Boston", dans le Massachusetts. "Six autres cas critiques" sont transférés en Allemagne pour être soigné sur des bases américaines, ajoute le communiqué.

Pays Bas
Les Pays-Bas ont accepté de prendre en charge une quarantaine de blessés. Les patients seront d'abord reçus par l'Hôpital d'Utrecht (urgence), après quoi ils seront transférés vers d'autres hôpitaux néerlandais.

Allemagne
Selon le Figaro, Le ministre allemand de l'Économie, Philipp Rösler, avait proposé l'aide de l'Allemagne pour soigner 150 blessés libyens lors d'une visite la semaine dernière à Tripoli.

Au delà de la Tunisie, le Maroc est aussi très actif ; plus d'une centaine de blessés sont déjà en cours de traitement dans ce pays. Un diplomate marocain a précisé que "SM le Roi prendra en charge tous les frais d'hospitalisation des blessés libyens", assurant que "cet acte fraternel envers le peuple libyen est à la fois une expression de félicitations et de soutien constant que le Royaume ne cesse de témoigner à l'égard de la Libye sœur à plus d'un égard".

Iran
Selon le blog Atlas Info.fr, l’Iran est disposé à soutenir le peuple libyen dans différents domaines, notamment dans celui de la santé, a affirmé, vendredi soir à Benghazi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salihi.

Le chef de la diplomatie iranienne a indiqué, dans une déclaration à la presse, à l’issue d’un entretien avec le président du Conseil national de transition libyen, Mustapha Abdeljelil, et d’autres responsables du CNT, que quelque 72 blessés libyens seront admis pour des soins dans les hôpitaux iraniens.

En conclusion, de nombreux états montrent leur solidarité avec le peuple libyen. Certains espèrent peut être tirer quelque avantage à défaut d'avoir contribué à la chute de l'ancien régime.

photo ministère de la défense néerlandais

photo: emfa.pt

4 nov. 2011


Des nouvelles de l'offensive du Kenya
Il semble que les troupes kényanes se rapprochent de la ville de Kismayo qui est maintenant en état de siège. Les miliciens d'al-Shabaab seraient en train d'organiser la défense de la cité. Comme évoqué sur le blog ligne de défense, les ânes sont devenus des cibles prioritaires car ils forment l'épine dorsale de la logistique des groupes islamistes en période de forte pluies.

Le blocus de kismayo
Selon le blog, Le courant: Un appel commun au soutien international a été lancé le 31 octobre par le Kenya et la Somalie afin d’organiser le blocus du port de Kismayo, fief des islamistes shebabs à 250 km de la frontière kényane.

La réponse du département d’état
Lors d'un point de presse au département d'état , le porte parole a répondu la question de savoir si les USA participeraient au blocus de ce port.

Réponse officielle Nous sommes conscients de la demande en provenance du Kenya et de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) D'imposer un blocus à Kismayo. Les blocus sont généralement difficiles à appliquer et peuvent avoir des conséquences inattendues au milieu d'une crise humanitaire. Cette proposition doit être discutée avec les partenaires internationaux, en particulier l'Union africaine , le Conseil de sécurité de l'ONU et soigneusement considéré dans le contexte de la stratégie globale pour rétablir la paix et la stabilité en Somalie.

Soutien du sénateur US Mark Kirk

Le sénateur républicain Mark Kirk de l'Illinois est intervenu devant le sénat et a demandé le soutien des USA et des ses alliés dont l'OTAN. L'élu américain annonce 4000 soldats Kényans engagés dans cette bataille.

Lien vidéo

Une armée qui s'initie aux réseaux sociaux
Le porte parole de l'armée, kényane donne régulièrement sur twitter ( #operationlindanchi)

des informations et commente les actions kényanes Il nous annonce ainsi que les étrangers qui combattent au sein d'al-Shabaab seraient en train d'évacuer la Somalie en direction du Yémen à partir des villes de Marka et Barawe. Il demande aux navires croisant dans cette zone d'être très vigilant et a annoncé hier la destruction de plusieurs embarcations par la marine kényane.

PHOTO : beegeagle.wordpress.com

2 nov. 2011


Avancée des troupes kényanes vers Kismayo
Selon le journal kényan La Nation, les forces de défense du Kenya avancent en sol somalien vers le canal de Burgavo en direction de la ville portuaire de Kismayo. Les forces terrestres reçoivent le soutien de la marine et de la Kenya Air Force qui assure des vols de reconnaissance. Le génie de l'armée de terre construit des ponts pour faciliter l'avance des troupes motorisées car le réseau routier est quasi inexistant. Le journal rapporte que huit miliciens Al-Shabaab ont été blessés près de la ville de Bilis Qooqani lors d'affrontements récents.
Des avions de transport ravitaillent les milices
Les Kenya Defence Forces annoncent que deux avions transportant de l'armement ont atterri, ce mardi, à Baidoa, ville contrôlée par Al-Shabaab.

Selon le New York times, des sources militaires de la région pensent que les appareils proviendrait de l'Érythrée. Ce pays est accusé régulièrement de ravitailler les milices Al Shabab. En 2009 le conseil de sécurité a imposé un embargo l'enjoignant de “cessez d'armer, d’entraîner et d'équiper ces groupes armés.” L'Érythrée a réfuté ces informations arguant vouloir la paix et la stabilité en Somalie. L'idée d'un embargo aérien a été évoqué à plusieurs reprises pour interdire le ravitaillement des groupes armés.

le premier ministre somalien a rencontré à Nairobi des responsables kényans et évoqué avec eux l'intervention armée, et les pertes civiles liés au bombardement d'un camps de réfugiés. Lors d'une conférence de presse, le premier ministre somalien a rappelé qu'il y avait un besoin urgent de soutien de la part des grands pays donateurs. Les besoins humanitaires sont très importants pour les provinces du sud de la Somalie. Une aide massive ne peut se concevoir dans cette région sans l'établissement d'une sécurité effective. Les Kényans rappèlent que la mission de leur pays ne doit pas être vu comme un effort solitaire mais comme une contribution d'un effort plus vaste pour rétablir la paix en Somalie.

Des renforts de l'EASF


La brigade Est des forces africaines en attente (Eastern African Standby Force) a indiqué vouloir dépêcher en Somalie plus de 100 militaires dont des officiers, du personnel médical, des formateurs, des équipements logistiques en soutien à l'AMISOM .

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Lien avec la résolution des nations Unies