30 janv. 2012


brève

Entrée de troupes éthiopiennes en Somalie

Depuis plusieurs semaines, la tension monte en Somalie, l'union africaine cherche à renforcer l'AMISOM et le Kenya est installé durablement au sud du pays. L'Éthiopie le puissant voisin rentre à nouveau dans le jeu.

Selon le blog du journal le Monde, plusieurs centaines de soldats éthiopiens lourdement armés et circulant à bord de véhicules blindés et de chars d'assaut ont franchi la frontière somalienne, venant renforcer les troupes déjà présentes depuis novembre dans le pays, ont affirmé lundi 30 janvier des témoins.

De nombreux médias ont repris cette information

Selon le site Garowe online , Les troupes éthiopiennes sont entrées par la ville frontière de Dolow et ont été repérés dans Luq situé dans la région de Gedo. Au même moment et selon les mêmes sources, les miliciens shebab ont interdit les activités du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), lui ordonnant d'arrêter ses opérations de secours d'urgence dans les régions qu'il contrôle.

Les responsables de l'Union africaine ont demandé il y a quelque semaines au Conseil de sécurité d'augmenter le nombre maximum de soldats de l'AMISOM pouvant être déployés. Une nouvelle résolution porterait ce nombre de 12.000 à 17 731. L'Union africaine a aussi besoin d'une aide financière plus importante pour cette force dont l’efficacité contre les militants shebab commence à s'améliorer.

photo ministère de la défense Ethiopie
Vidéo




21 janv. 2012


photo ministère de la défense Portugal


Les opérations aériennes dans la lutte contre les piraterie au large des côtes de Somalie

Depuis 2007, la Somalie fait parler d'elle pour l'insécurité qui règne le long de ses côtes et par les violents combats qui opposent le gouvernement de transition (TFG) , l'AMISOM et les milices shebabs.
La communauté internationale a pris conscience du danger que représentaient ces pirates pour le commerce mondial. Plusieurs gouvernements ont décidé de déployer des forces navales dès la fin de l'année 2008 dans le golfe d'Aden, le bassin de Somalie et le sud de la mer d'Arabie.

La lutte contre la piraterie, une priorité politique du moment

Trois forces navales coalisées, de nombreux intervenants indépendants


L'Europe déploie depuis décembre 2008, une force aéronavale baptisée Task Force 465 dans le cadre de l'opération Atalanta ou EUNAVFOR Somalia avec pour mission prioritaire la protection des convois du programme alimentaire mondial (PAM) et de soutien à l' African Union Mission to Somalia (AMISOM).

L'OTAN s'intéresse depuis la fin 2008, à la lutte contre la piraterie et a lancé successivement l'opération Allied Protector puis l'opération Ocean Shield. L'OTAN déploie actuellement la Task Force 508 qui agit en priorité dans le golfe d'Aden dans ce que l'on baptise l'IRTC (international recognized transit corridor).





Les États-Unis ont organisé une task force sous le commandement de la cinquième flotte dont le quartier général se situe à Bahreïn. La TF151 , composée de bâtiments américains ou britannique associe des alliés traditionnels des USA comme le Pakistan, l'Indonésie, la Thaïlande,.. La 5ème flotte américaine soutient les bâtiments à la mer en assurant de nombreux ravitaillements.

La Chine, la Russie, le Japon, l'Inde, l'Iran déploient eux aussi de nombreux bâtiments de guerre dans cette zone vitale pour l'économie mondiale. Ils assurent en général la protection de convois de navires marchands qui transitent dans le golfe d'Aden au sein de l' IRTC. Ils agissent sous commandement national mais en coordination avec les autres forces militaires.


photo du pétrolier iranien Kharg impliqué dans la lutte contre les pirates/photo question.defense

Le volet aérien
Bien que les opérations navales soient les importantes, le volet aérien de ces opérations est crucial. L'immensité de la zone d'action (plus vaste que l'Europe), impose aux forces anti-piraterie de faire appel à plusieurs types d'aéronefs.



A bord du Galicia/ photo question defense

La lutte anti-piraterie repose idéalement sur le triptyque, avion de patrouille maritime, hélicoptère, navire de surface.

1. Les avions de patrouille maritime

photo CASA 235 espagnol/questions defense


Ces avions à long rayon d'action sont les yeux des forces anti-piraterie car Ils disposent de capteurs haute résolution, de radars permettant de couvrir les vastes zones maritimes ou aucun navire de guerre n'évolue.

Traditionnellement, plusieurs pays déploient des avions de patrouille maritime dans la corne de l' Afrique ou dans la zone de la mer d'Arabie. Ces appareils comme la Task Force 150 sont opérationnels depuis les semaines qui ont suivi les attentats du 11 septembre aux États-Unis.
Outre la France qui dispose d'une base importante à Djibouti ; les États-Unis, l'Espagne, le Japon, l'Allemagne déploient des appareils sous commandement national ou en coalition.
Il s'agit principalement de P3 Orion pour les États-Unis, le Japon et l'Allemagne. Le Japon en déploie en permanence deux qui survolent quasi quotidiennement les eaux du Golfe d'Aden.

La France utilise ses Bréguets Atlantique ou Falcon 50 principalement depuis Djibouti ou les Seychelles. L'Espagne a déployé pour la première fois en 2002 un P3 Orion mais aussi des Casa 235 équipés du FITS (voir photo).

Dans le cadre de l'opération Atalanta, plusieurs pays ont déployé des moyens supplémentaires. Singapour a dépéché un Fokker 50 qui a opéré dans le golfe d'Aden pendant plusieurs mois. La Suède a engagé dans le courant de l'année 2010, un avion Bombardier Dash 8 Q-300 des gardes côtes qui a rendu des grands services.

La relève a été assurée à compter d'Avril 2010, par un avion de patrouille portugais basé à Victoria aux Seychelles. Cette ile de l'océan indien est devenu une plateforme pour les moyens aériens de nombreux pays. En 2011, un autre P3 portugais a assuré la même mission dans le cadre de l'opération de l' OTAN Ocean Shield. Le détachement aérien de l'escadrille 601 “Lobos”, comprenant un aéronef modernisé au standard et 53 personnels de la force aérienne déployés pour trois mois.

Plusieurs nations nordiques ont récemment fourni des avions de patrouille. Il s'agit du Danemark qui a déployé un des trois avions Boeing Challenger ayant un rayon d’action de 7.500 km et une autonomie de neuf heures de vol environ. La Norvège en a fait de même avec un avion de surveillance maritime, P3 Orion, pour une durée de trois mois,dans le cadre de l’opération anti-piraterie de l’OTAN.

Recours aux ressources civiles.
En raison , du nombre limité d'appareils de ce type disponibles en Europe, ou du manque de ressources de certains états, le Luxembourg a pris la décision de contracter l'entreprise civile CAE Aviation pour mener des missions de reconnaissance. Cette société dispose d'une flotte d'avion adaptée à ce type de mission avec des équipages constitués pour partie d'anciens pilotes militaires.

2. Les hélicoptères embarqués
La plupart des bâtiments agissant dans le cadre de la lutte anti-piraterie embarquent un ou plusieurs hélicoptères. La majorité d'entre eux sont des appareils de lutte anti-sous-marine tels que les hélicoptères de la famille Lynx. Citons le Lynx Mk.95 portugais, le Super Lynx Mk.90B danois.

Lynx danois de la frégate Esbern Snare/ photo questions.defense

Le SH60 /S70 et ses variantes sont aussi déployés sur plusieurs bâtiments ainsi que les AB 212 sur des navires italiens ou grecs. Les navires indiens embarquent les Chetaks et les pétroliers ravitailleurs français des alouettes III.

Plusieurs nations comme l'Espagne ont engagé des hélicoptères lourds. L'Iran dont les unités navales patrouillent dans les eaux du golfe d'Aden dispose du pétrolier ravitailleur Kharg ; celui-ci est équipé de deux hangars et peut embarquer jusqu'à trois hélicoptères lourds ASH-3D Sea King. La marine russe utilise ses hélicoptères Kamov
la chine qui a déjà dépêché six task forces dans les eaux somalienne utilise principalement le Z8 Harbin mais a déjà déployé des hélicoptères lourds Z8 sur un bâtiment amphibie

Les hélicoptères interviennent dans le cas où une attaque est en cours, après contact radio avec le navire civil. Ils ont servi en plusieurs occasions à débarquer des équipes de visite ou des forces spéciales pour reprendre un bâtiment. Ce moyen aérien est aussi utilisé pour stopper un skiff (embarcation légère des pirates) par des tirs de semonce avec des mitrailleuses ou des tireurs d'élite. Les pirates se sont montrés en plusieurs occasions menaçant et ont effectué des tirs aux armes légères contre les hélicoptères.

3. un renfort occasionnel : l' Awacs

Engagé pour épauler les moyens maritimes engagés dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante , l’appareil a également été utilisé pour participer à l’entraînement des Mirage 2000 C et D de l’escadron de chasse 3/11 « Corse » des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).
Grâce aux informations recueillies par son système d’identification et à ses capacités de retransmission des images vers les navires, l’AWACS a apporté une véritable plus-value au dispositif général. Il a effectué des missions quotidiennes dans le golfe d’Aden et dans le bassin soma lien, en coordination avec les bâtiments à la mer, les moyens aériens de reconnaissance visuelle présents dans la zone (Falcon 50 français, Merlin luxembourgeois,Casa CN 235 espagnol, P-3C Orion américain, japonais et australien) mais également avec les garde-côtes seychellois.

Selon le ministère de la défense, au cours des 15 missions réalisées, l’AWACS a détecté plus d’une dizaine d’embarcations utilisées par les pirates, permettant d’en intercepter six, de capturer 23 pirates et de libérer sept otages seychellois.
Ces résultats sont à mettre au crédit de l’expérience commune acquise par les équipages de l’armée de l’air, des avions de patrouille maritime et des bâtiments de la Marine nationale lors de plusieurs opérations aéromaritimes menées conjointement, telles que Lévrier et Carib Royale (lutte contre le narcotrafic en Méditerranée et aux Antilles). Ils sont un bel exemple de coopération interarmées et interalliés.

Les moyens aériens des puissances régionales
Les pays bordant cette zone maritime dangereuse sont en train de prendre conscience des dangers que courent leur pêcheurs et les autres usagers.

L'Inde
L'inde qui déploie régulièrement des unités navales envoie aussi son aviation navale patrouiller dans ces zones. Des avions de lutte anti-sous-marine TU 142 sont intervenus en plusieurs occasions pour repérer et suivre les activités des groupes de pirates au large des côtes indiennes.

Les Seychelles
Le petit archipel des Seychelles est au cœur de la zone dangereuse. Les moyens d'intervention de ce pays sont en train de monter en puissance en raison de l'aide fournie par de nombreux pays.
l'Espagne a promis lors d'une visite du ministre de la défense espagnole d'assurer la formation à la surveillance aérienne des zones maritimes. L'inde a donné plusieurs patrouilleurs et moyens aériens dont un dornier DO28 et deux hélicoptères Chetak.


En conclusion, la lutte contre la piraterie maritime est un effort de longue haleine et qui nécessiterait des moyens aériens et navals en nombre largement supérieur. Une étude de l'organisation maritime internationale estime qu'il faudrait au moins 18 appareils de patrouille maritime pour quadriller cette zone vaste comme l'Europe.

15 janv. 2012

Panorama des forces sous-marines du monde

En cliquant sur l'image ci-dessous, vous aurez accès à un document PDF qui essaie de récapituler les forces sous-marines océaniques du monde.



14 janv. 2012

Revue Défense Nationale



Je reproduis ici l'article d'olivier Kempf qui aborde la problématique du débat stratégique en France. La revue de la défense nationale est un outil indispensable à la vulgarisation des questions de défense et à l'émergence d'un débat autour de ces questions. en cette année de campagne électorale, au moment ou les moyens financiers vont se raréfier pour nos armées, je vais essayer sur ce blog de contribuer au débat sur notre outil de défense.
La Revue Défense Nationale aujourd'hui
Par Olivier Kempf le lundi 9 janvier
Un commentaire récent sous-entend que la Revue Défense Nationale (RDN pour les intimes) contribue peu au débat stratégique. Quand je compare à ce qui se fait ailleurs, je trouve qu'elle n'a pas à rougir, et surtout, ce sont rarement ceux qui se mettent à l'ouvrage qui la critiquent. Mais il est vrai que le "consommateur" est roi. Toutefois, il me semblait intéressant de mettre en ligne (ci-dessous) le dernier édito du rédacteur en chef : ça vous permettra au moins de connaître les développements, mais aussi les difficultés de la revue.

Quant à moi, j'y reste attaché car j'étais un jeune inconnu, il y a dix ans, lorsqu'elle m'a donné la chance de publier mes premiers articles. Essayez de publier quelque chose chez Hérodote, Politique Étrangère, la Revue Internationale et Stratégique ou autres revues "prestigieuses" : makach oualou., faut être du sérail (je loue ici l'ouverture d'esprit de Joseph Horentin qui, à la tête de DSI, fait également accueil aux jeunes plumes). En ce sens, la revue sert réellement l'esprit de défense. Elle mérite donc un petit coup de main.

Je demande à chaque blogueur de défense de relayer ce billet sur son propre média (blog, facebook, twitter...) : merci d'avance à vous.

Au moment où s’échangent encore des vœux pour une année qui commence avec son lot de rendez-vous politiques et de défis stratégiques, il est sans doute utile de rappeler à quoi sert la Revue Défense Nationale aujourd’hui.

Comme par le passé et depuis plus de 70 ans, elle est par nature l’organe d’expression du Comité d’études de défense nationale (CEDN). Elle assure « la diffusion d’idées nouvelles sur les grandes questions nationales et internationales qu’elle aborde sous l’angle de la sécurité et de la défense », selon l’heureuse formule de Paul-Marie de La Gorce, le seul de ses directeurs qui n’aura pas été un militaire mais un journaliste.

De façon plus récente, elle se déploie dans différentes formules, papier et numérique, sous forme d’une revue périodique ou de cahiers thématiques, et en différentes langues, l’anglais depuis 2006, le russe depuis 2011. Elle alimente une Tribune hebdomadaire sur son site (www.defnat.com) et produit un ouvrage par an sur un thème central (la Chine en 2011 ; l’Alliance atlantique en 2012). Voilà pour son profil.

Ses ambitions sont grandes mais ses moyens comptés.

En 2012, la RDN lance une édition en langue arabe vers la sphère arabophone du Moyen-Orient et du Maghreb avec un premier numéro en février, consolide son édition russe avec trois numéros et étoffe son édition anglaise avec un Best of 2011 et un Quarterly.

Elle réactive l’animation de son Comité d’études auquel elle convie ses abonnés. En devenant membres titulaires, ils seront invités à nos prochaines manifestations.

Pour tenir son rôle officieux d’animateur du débat stratégique français et ne pas être contraint de réduire sa voilure par le gros temps financier qui affecte toutes les publications, la RDN lance une grande campagne d’abonnements 2012. Pour chaque nouvel abonnement, le parrain qui l’aura suscité recevra un crédit de 10 articles électroniques (d’une valeur de 20 €). C’est 1 000 abonnés supplémentaires que nous cherchons pour renforcer notre diffusion. Nous demandons à tous nos abonnés leur concours pour les trouver.

Pour conclure, voici un extrait de la réflexion du général Le Borgne, consacré au soldat Montaigne, qui sera disponible prochainement pour nos abonnés dans la « Tribune » de notre site Internet : « Il n’est occupation plaisante comme la militaire ». Voilà, en peu de mots, deux choses dites. Le métier des armes est un métier charmant et, à la question que pose le polémologue, « pourquoi les hommes font-ils la guerre ? », la réponse est donnée : parce qu’ils aiment ça. Cette perspicacité de l’auteur des Essais, qui n’est pas pour surprendre, doit nous inciter à chercher en son œuvre ce qu’il pense de notre bizarre activité. Ce grand bavard en a tant dit sur tous sujets que l’on ne devrait pas être déçu sur celui-ci…

CA2 Jean Dufourcq, rédacteur en chef

7 janv. 2012



De nouveaux blindés pour l'armée brésilienne

L’approche des grandes échéances sportives majeures, les achats importants des autres pays de la région amènent les forces armées et de sécurité brésiliennes à moderniser leurs outils.

Arrivée des derniers Léopards au Brésil
Ces jours-ci l'armée brésilienne vient de recevoir en provenance d'Allemagne le dernier lot de chars léopard 1A5BR acquis en Décembre 2006. Le contrat portait sur 250 chars, 19 véhicules soutien, des simulateurs portables, 4 cabines de simulation statiques,du matériel de communication, de formation, et de maintenance. Parmi eux, 30 chars sont utilisés comme réserve de pièces détachées 20 ayant été complètement démantelés en Allemagne et 10 le seront au Brésil.

Le véhicules désigné VBCC (Viatura Blindada Carro de Combate) recevra quelques modifications, par KMW, y compris l'intégration des communications tactiques de la compagnie Land Systems Elbit système C4I et un nouveau système d'extinction d'incendie.

Dans le lot figurent donc quatre véhicules du génie de combat (VBE Eng), 4 véhicules poseurs de ponts (VBE L Pnt),et 7 véhicules de dépannage (VBE Soc) et 4 pour l'auto-école . Les 19 véhicules spécialisés, de soutien au combat, et livrés, ont été préparés par la division Rheinmetall Land système avant leurs livraisons.

Les chars et de véhicules de soutien sont répartis entre les 1er, 3 ème, 4 ème et 5 ème régiments de chars (RCC) et le Centre de formation blindée général Walter Pires (CIBLDGWP), les unités de maintenance (4°, 5° et 10° bataillon logistique) et les 5 ème et 12 ème bataillons du génie blindé de combat.

La valeur de l'achat et le montant des modifications s'élève à 124 millions d'euros. Récemment, la firme KMW a été contractée pour fournir durant cinq ans le soutien logistique de ces blindés. Les travaux seront effectués par la filiale KMW du Brésil par un processus de transfert de technologie . Le contrat couvre également le soutien des simulateurs Léopard, achetés dans le passé auprès de la Belgique.

Rénovation de 150 M113
Au même moment, BAE Systems a finalisé un accord avec l'armée brésilienne pour la remise à niveau de 150 véhicules blindés M113 pour une valeur de 41,9 millions de dollars.
Les véhicules de l'armée brésilienne seront mis à la configuration M113B M113A2 Mk1. les châssis des véhicules, des trappes et la rampe seront réutilisés tandis que tous les autres composants, y compris les moteurs, les transmissions et les systèmes de refroidissement seront remplacés ou mis à niveau .

La société va également transférer les technologies et former l'armée dans le maintien en condition et la modernisation de ces véhicules. En vertu du contrat, les travaux seront exécutés dans les installations de l'armée brésilienne de Curitiba, et devraient être achevée en novembre 2014.

Livraison d'un nouveau lot de Piranha IIIC 8x8
Le centre de réparation du Corps des fusiliers Marins brésiliens a reçu trois véhicules blindés Piranha IIIC 8x8. Avec les nouvelles acquisitions, la Marine a un total de 18 véhicules sur les 30 unités prévues pour la livraison jusqu'en 2014.

Il s'agit en particulier de la version de commandement dont chaque véhicule a la capacité de faire fonctionner jusqu'à six réseaux radios. Ces dispositifs permettent aux véhicules de communiquer avec des aéronefs , les forces amphibies débarquées et les bâtiments de la marine.

Un petit point sur l'artillerie sol-air brésilienne
L'artillerie sol-air de l'armée de terre brésilienne a acquis récemment 36 véhicules blindés antiaériens Guépard, ,d'occasion pour un montant de 30 millions d'euros. Voici les images d'une démonstration effectuée par la firme Krauss-Maffei Wegmann.

Cliquez sur la photo pour accéder à la vidéo

Avec quelques centaines de millions d’euros, le Brésil se dote de plusieurs dizaines de blindés qui viendront avantageusement remplacer les matériels d'un autre âge qui équipait encore ses forces armées.

photo piranha infodefensa.com et forte.Jor.br et armée brésilienne